Sans titre, fresque, 764 x 626 cm, Jardin de la Française, Vierzon, 2022
Production Biennale d’art et d’architecture du FRAC Centre Val-de-Loire, avec la collaboration de Melissa Sinapan, Katia Brytkova, Pauline Combes et Solèn Azam.
La fresque a été réalisée à l’occasion de la Biennale d’art et d’architecture du FRAC Centre Val-de-Loire intitulée Infinie Liberté, un monde pour une démocratie féministe, qui se tient du 15 septembre 2022 au 1er janvier 2023 à Vierzon.
avec Ana María Arévalo Gosen, Louisa Babari, Sophie Berthelier & Véronique Descharrières, Agence d’architecture Bientôt, Tatiana Bilbao, Flora Bouteille & Victor Villafagne, Iwona Buczkowska, Pascale Cassagnau et Michel Drach, Clémentine Chalançon, Katharina Cibulka, Collectif Offence, Dorian Degoutte, Rokhaya Diallo, Alice Diop, Penda Diouf, Férielle Doulain, Juliet Drouar, feminist architecture collaborative, Renée Gailhoustet, Habibitch, Zaha Hadid, Clarisse Hahn, Angela Hareiter, Anne Houel, Mai Hua, Saba Innab, Flora Jamar, Mouna Jemal Siala, Hanna Kokolo, Cécile Le Talec, Mireia Luzárraga & Alejandro Muiño (Takk), Grace Ly, Brigitte Mahlknecht, María Mallo Zurdo, Ovidie, Flavie Pinatel, Anna Ponchon, Anila Rubiku, Leïla Saadna, Mairea Seguí Buenaventura, Pascale de Senarclens, Giovanna Silva, Ségolène Thuillart, Laure Tixier, Lindsey Tramuta, Elvira Voynarovska, Madelon Vriesendorp & Teri Wehn-Damisch, Agathe Flamant, Juliette Duval, Yuan Hong, Alice Le Quellec, Xilong Cao et Yu Zhiming.

« Au sein du paysage de la Biennale intitulé L’Utopie des territoires, Clémentine Chalançon a investi deux lieux qui se font face, l’Usine La Française (B3) et le Jardin éponyme. Elle s’est intéressée aux murs, ces espaces ordinaires possédant cette même qualité d’empreinte, issue du lien qu’entretient le temps avec le vivant et la matière. L’artiste recourt à l’esthétique d’un artefact de l’heuristique — l’empreinte — pour l’appréhender au moyen de la technique a fresco, qui consiste à peindre sur l’enduit encore frais. À travers ces fresques, Clémentine Chalançon négocie la place d’un nouveau relief aux murs. Les motifs employés (taches, lézardes, mousses et lichens) sont les fragments de paysages observés et fantasmés, par lesquels elle exprime le rapport invisible au temps. »


